À l’heure actuelle, nous connaissons tous probablement les signes avant-coureurs (augmentation de la soif, miction fréquente, bouche sèche, perte de poids inexpliquée, etc.) et le profil des personnes à risque (personnes en surpoids, sédentaires ou exposées à un risque héréditaire). Cela dit, il y a de nombreux faits moins connus sur le diabète pour amorcer la conversation ce mois-ci.
Par exemple, saviez-vous que la toute première mention connue de ce qu’on peut supposer être le diabète remonte à 1 500 ans av. J.-C.? C’était écrit sur du papyrus; c’est dire si cela remonte à loin! Les historiens ont conclu que le texte faisait référence au diabète, parce qu’il contenait des instructions pour la préparation de plusieurs mixtures pouvant aider à « stopper l’urine, qui coule trop souvent ».
Voici un autre fait peu connu :
Le mot « diabète » est emprunté du grec ancien. Ce mot signifie proprement « qui traverse », en raison de la miction fréquente souvent associée à cette affection.
Profitons de ce retour en arrière pour mentionner qu’en 1889, deux scientifiques ont découvert le lien entre le diabète et le pancréas, lorsqu’ils ont retiré le pancréas d’un chien dans le cadre d’une expérience. Le chien avait alors développé un diabète et les scientifiques ont remarqué que les mouches étaient attirées par son urine sucrée.
Une fois que les causes et les effets du diabète sont devenus apparents, la recherche d’un traitement a véritablement pu commencer. Avant la découverte de l’insuline en 1921, les médecins devaient trouver la meilleure façon d’aider les patients présentant des signes de diabète. Ils leur imposaient souvent un régime draconien en leur recommandant uniquement des aliments comme le gruau. En fait, ils ignoraient comment préserver une glycémie minime autrement, et le gruau est faible en sucre. À l’époque déjà, ces médecins étaient sur une bonne piste. Le gruau est aujourd’hui encore fortement recommandé par les professionnels de la santé traitant les diabétiques.
Saviez-vous qu’il existe principalement deux types de diabète?
Vous avez probablement entendu parler des diabètes de type 1 et de type 2. Mais il existe un troisième type de diabète. En effet, les femmes enceintes peuvent développer un diabète gestationnel, qui peut être dangereux pour elles-mêmes et pour leur enfant à naître. Dans le cadre des soins prénataux, les médecins font un test de diabète gestationnel et suivent de près les futures mères qui en sont atteintes afin d’assurer leur santé et celle du bébé. Fort heureusement, dans la plupart des cas, le diabète gestationnel disparaît à la naissance du bébé.
Pour terminer, voici un fait encore moins connu :
Nos meilleurs amis à quatre pattes ne sont pas à l’abri du diabète. Nous sommes nombreux à trouver adorables les chiens et les chats dodus, mais ceux-ci présentent un risque élevé de diabète en raison de leur excès de poids. Étrangement, les plus à risque de développer un diabète sont les mâles chez les chats et les femelles chez les chiens. En outre, les animaux développent un diabète pour les mêmes raisons que les êtres humains.
Une alimentation saine et un mode de vie actif contribuent assurément à améliorer l’état général et à réduire le risque de développer d’autres maladies. Cela vaut pour le règne animal autant que pour l’espèce humaine. En ce qui concerne les êtres humains, la meilleure façon de réduire le risque de développer un diabète est de consulter un professionnel des soins de santé.
Nous avons parcouru beaucoup de chemin depuis la toute première mention connue du diabète. Aujourd’hui, grâce aux progrès de la médecine et à des changements apportés au mode de vie, les personnes diabétiques peuvent avoir une vie active et bien remplie.
Par ailleurs, le fait d’être atteint du diabète ne signifie pas que votre demande d’assurance vie sera refusée. Vous pouvez souscrire la couverture, peu importe vos problèmes de santé préexistants, par exemple le diabète, grâce à Plan de protection du Canada. Pour connaître le régime d’assurance vie qui convient le mieux à vos besoins, communiquez avec votre conseiller ou composez le 1 877 851-9090.