Matière grise, cervelet ou encéphale. Donnez-lui le nom que vous voulez, mais avez-vous déjà pensé à la santé de votre cerveau?
De plus en plus au fil des ans, nos cerveaux sont destinés à être sous le feu des projecteurs. Pourquoi? Parce qu’à mesure que nous vieillissons, nos cerveaux changent. Les connexions entre les parties du cerveau qui nous permettent de rassembler différentes sources d’information pour voir une situation dans son ensemble ont tendance à se solidifier. Parallèlement, les parties du cerveau nécessaires à l’apprentissage et à la maîtrise d’opérations mentales complexes s’atrophient, en même temps que les cellules nerveuses voisines. Dans les prochaines années, à mesure que la cohorte des baby-boomers prendra de l’âge, le nombre de maladies liées au cerveau augmentera certainement. Ainsi, les études sur ces maladies, dont les suivantes font partie, se multiplieront.
Démence
Ce terme englobe l’ensemble des symptômes causés par des troubles qui perturbent le cerveau. Lorsque quelqu’un subit une détérioration de sa mémoire ou d’autres fonctions cognitives qui est suffisante pour réduire sa capacité à effectuer ses tâches quotidiennes, cette personne reçoit un diagnostic de démence. La démence prend différentes formes, dont les symptômes et la sévérité varient.
Maladie d’Alzheimer
Il s’agit d’une des formes les plus courantes de démence; elle cause une détérioration lente de la mémoire et des capacités de réflexion et de raisonnement. Ce qui commence parfois comme des oublis répétitifs de renseignements appris récemment, comme des noms ou des dates, peut dégénérer en une incapacité à reconnaître des membres de sa famille, une difficulté à communiquer et à socialiser et une incapacité à accomplir des tâches quotidiennes.
Maladie de Parkinson
Il s’agit d’une maladie neurodégénérative caractérisée par la mort des cellules du cerveau à l’origine de la substance chimique qui régit les mouvements. Bien que les symptômes peuvent varier d’une personne à l’autre, les plus courants sont les tremblements, la rigidité des articulations et des muscles et les problèmes d’équilibre.
Accident vasculaire cérébral (AVC)
Il est caractérisé par une perte soudaine de fonctions cérébrales à la suite d’une interruption du flux sanguin au cerveau. L’AVC est la troisième cause de décès des adultes canadiens et la deuxième cause d’incapacité mentale après la maladie d’Alzheimer. La Fondation des maladies du cœur et de l’AVC nous rappelle de repérer VITE (Visage affaissé, Incapacité à lever les deux bras normalement, Trouble de la parole et de prononciation, et qu’il s’agit d’une Extrême urgence pour laquelle il faut composer le 9-1-1 immédiatement si vous observez ces symptômes.) En agissant rapidement, on a de bonnes chances d’éviter un AVC.
Même si ce ne sont que quelques-unes des maladies qui peuvent toucher notre cerveau, les nouvelles ne sont pas que mauvaises : les études tendent à démontrer qu’il existe des façons de ralentir le vieillissement de celui-ci. Bien sûr, plusieurs maladies comme l’épilepsie, la sclérose en plaques et la maladie de Huntington ne peuvent pas être évitées, car elles sont inscrites dans notre ADN. Mais les études démontrent que l’activité physique régulière, les activités stimulantes sur le plan intellectuel, la gestion du stress, les activités sociales, une saine alimentation et de saines habitudes de sommeil peuvent jouer un rôle majeur dans le ralentissement du vieillissement du cerveau.
L’autre bonne nouvelle est que, même si vous souffrez d’une maladie liée au cerveau, cela ne vous empêche pas de souscrire une assurance vie. Des sociétés comme Plan de protection du Canada offrent diverses options d’assurance vie pour les personnes en bonne santé et pour celles ayant une affection préexistante. Pour connaître le régime d’assurance vie qui convient le mieux à vos besoins, communiquez avec votre conseiller ou composez le 1 877 851-9090.
Maintenant, vous souvenez-vous des quatre choses nommées en début d’article? Si vous avez été capable de vous en souvenir, félicitations! Si vous êtes incapable de les nommer, ne vous inquiétez pas. Le stress, l’épuisement ou l’inattention peut être en cause. Prenez note de la fréquence à laquelle surviennent vos oublis. Si vous commencez à « oublier » régulièrement, utilisez votre matière grise : discutez de vos inquiétudes avec votre médecin.